Septembre 2011 - Montgolfiades de Rocamadour

Dans ce petit récit, j'ai mis en gras les noms de villes ou villages qui méritent une visite, afin de vous suggérer un itinéraire, si vous envisagez de venir vous balader par ici.

Samedi 24 septembre : Toulouse - Rocamadour 180 km

Je n'ai pas pu partir assez tôt hier pour pouvoir me poser avant la nuit, je décolle ce matin vers 8h. Autoroute jusqu'à Montauban (la nationale est vraiment trop pénible entre Toulouse et Montauban), RN 20 ensuite (elle est jolie, et roulante). Arrêt à Labastide Murat pour ... regarder le 1er France - Nouvelle Zélande (phase de poule) de la coupe du monde de rugby (aïe). Je vais ensuite faire un tour à pied dans le village, très joli. Le temps est un peu couvert, la lumière n'est pas sympa pour les photos.

Je repars ensuite pour Rocamadour, où j'arrive via Gramat puis l'Hospitalet. Rocamadour est accrochée à une paroi, dans une vallée profonde d'une grosse centaine de mètres située entre 2 plateaux, au milieu du Causse. Les deux POIs (voir CCI dans liens) sont des campings, bondés de camping-cars. Outre que je n'ai besoin de rien (eau, électricité), je n'ai pas envie de me retrouver au milieu de centaines de CC, je continue donc ma route. Je descends dans la vallée, et y trouve un parking en herbe, idéalement situé (à côté du départ des montgolfières), mais ... interdit de 0h à 7h :-(

Ce n'est que le début d'après-midi, on verra plus tard.

Après déjeuner, je pars (re)découvrir la ville, à pied. Il fait chaud mais le ciel est gris, avec malgré tout une luminosité intense qui rend les photos difficiles à prendre.

A mi-chemin, on trouve l'église Saint-Sauveur et des chapelles.

En arrivant au sommet du chemin de croix, je tombe sur le parking du château, une autre possibilité de stationner, goudronée et ... remplie elle aussi de CC collés les uns aux autres.

Je poursuis ma balade en suivant la crête vers le rocher des Aigles, puis redescends vers le village par un petit chemin. Je profite de la balade pour chercher un éventuel nouveau point de chute, que je trouve, mais à 15 minutes du lieu de décollage.

En outre, renseignements pris auprès de locaux, il semble que la maréchaussée soit peu regardante sur le stationnement nocturne là où est le CC, au moins avec cette météo (la zone est inondable par la rivière voisine).

Fin d'après-midi tranquille, le soleil s'est enfin levé, je bouquine tranquille, puis dîne. Quatre autres CC sont venus se poser, je décide de reste ici.

La nuit tombée, je pars faire quelques photos de la cité.

Dimanche 25 septembre : Rocamadour - Toulouse via Bonaguil  215 km

Réveil 7h15, après une excellente nuit. Il fait beau, le soleil apparait dans la vallée. A 8h, les décollages commencent, d'autant plus impressionnants que l'espace est exigu, et que les ballons, une fois gonflés, se touchent.

Le spectacle est magnifique, avec ces bulles multicolores sur fond de cité médiévale.

Dans la vallée, il y a peu de vent, les montgolfières se déplacent donc lentement, d'abord dans un sens (elles commencent par aller vers la cité), puis dans l'autre. Quand elles atteignent le plateau, elles partent rapidement vers le nord. Certaines restent longtemps dans la vallée, parfois en rasant les arbres, d'autres filent tout de suite.

Il y a de nombreux spectateurs, soit en bas, comme moi, soit sur la crête, où le spectacle doit également être magnifique.

La star du spectacle est le ballon "Obelix", qui décolle parmi les derniers, et tâche de trouver les (petits) vents qui le ramèneront vers la cité.

Le dernier ballon à quitter le sol a d'abord dû être réparé, ayant été endommagé en touchant le brûleur d'un autre. L'aérostier et son équipe le réparent avec une rustine, puis il décolle, confiant ... Il a raison, son ballon vole.

Ensuite, je reprends la route par les chemins de traverse : Gourdon (magnifique quoique endormie en ce dimanche matin), Cazals, puis Bonaguil (repère "B" sur la carte), avec son chateau au donjon si particulier.

Après déjeuner, je repars pars Fumel, Tournon d'Agenais, Montaigu-de- Quercy, Lauzerte, Lafrançaise (ces villages méritent un arrêt, mais je les connais déjà pour m'y être baladé à moto), et enfin Montauban, où le GPS me fera la blague de me faire passer par le centre ville (à éviter en camping-car !). Après m'être extirpé des petites rues qui bordent la place Nationale, je retrouve la rocade, puis l'autoroute pour les derniers kilomètres.

Un bon bol d'air, le plaisir de revoir de beaux endroits et un beau spectacle : pas besoin de partir loin ou longtemps pour faire une bonne coupure...

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