Mai 2010 - La première avec Caesar

Un tour rapide dans les Landes et le Pays Basque

Dimanche dernier, on est allé chercher Caesar près de Montpellier. On profite de ce pont de l'Ascension pour aller l'essayer en famille.

En outre, une surprise attend les enfants.

 

 

Jeudi 13 mai : Toulouse - Contis, via Auch . 260 km

 

Camping-car chargé, on part en fin de matinée, direction Contis-plage, en passant par le Gers (on évite les autoroutes).

 

Contis est une petite station en bord d'océan; Madame et moi y sommes allés à quelques reprises, à moto, il y a une petite vingtaine d'années, et en avons gardé un bon souvenir. Hors saison, c'est sympa, faisons-la découvrir aux enfants.

 

Sur la route, arrêt-déjeuner à Vic-Fézensac, devant ses célèbres arènes.

 

 

En milieu d'après-midi, on arrive à Contis, on se pose à l'entrée de l'aire, sous le phare. Il y a quelques CC, sans trop.

 

Il fait beau, mais il y a du vent, on supporte plusieurs couches de vêtements. On va se promener sur la dune, près du "port", puis dans le village qui commence à s'animer à la sortie de l'hiver, avant de rentrer au CC.

 

J'essaie d'orienter la parabole (une nouveauté pour nous), sans succès; je suppose que ce sont sans doute les pins sous lesquels nous sommes.

 

L'aire s'est remplie, mais reste calme. Puis un peu moins calme quand le CC qui s'est posé en face du notre sort un groupe électrogène :-(  C'est la première fois que cela nous arrive, je me remémore les topics (très) animés sur des forums.

A sa décharge, nous nous sommes mis un peu à l'écart, et il fait de même pour gêner le moins possible : pas de bol pour nous. Avant de déménager, je vais discuter avec le camping-cariste, en fait c'est sa première sortie de l'année, la batterie cellule est HS, il utilise le GE le temps de chauffer le CC pour ses enfants, tout en étant désolé de la gêne.

A 21h le GE est éteint, la nuit sera silencieuse.

 

 

 

 

 

Après la parabole, autre nouveauté, le Truma (nous avions dans MamaSan une chaudière Alde). L'ancien propriétaire, lors de sa très complète visite guidée du CC, nous a recommandé de ne pas régler le bouton de commande trop fort. Après avoir vérifié l'efficacité du chauffage par un "coup de chaud", on le règle pour la nuit à une valeur plus basse. 

 

 

 

Vendredi 14 mai : Contis - Hossegor, via Bayonne . 130 km

 

Un peu bas, le réglage... Au matin, le 1er levé (toujours le même...) relève 10° dans le CC: c'est frais :-(

Heureusement, ça réchauffe vite, et il fait bon quand le reste de la famille émerge.

 

Quand tout le monde est prêt, on prend la route. Premier arrêt à Bayonne, pour acheter au fiston une écharpe de "l'Aviron Bayonnais" (pour les non-initiés: le nom du club de rugby local, à ne pas confondre avec l'ennemi historique, le "Biarritz Olympique") . Ensuite on va à proximité, à Anglet, sur l'aire des Corsaires.

 

On y déjeune, puis on va se promener sur la plage, aux Sables d'or et jusqu'à la Chambre d'Amour. Au retour, nouvelle tentative de réglage de parabole, sans plus de succès, malgré l'absence d'arbres. 

 

L'aire est TRES bien située, mais en pente, et surtout très fréquentée. A partir de 16h, elle était bondée, et des CC tournaient en cherchant une place.

 

Sur le forum CCI, avant de partir, j'avais demandé si l'on pouvait toujours bivouaquer vers la Chambre d'Amour (ce que j'avais vu au début des années 90). La réponse est non, mais au fil de la discussion un colistier nous a invité à dormir devant chez lui, à Hossegor. Compte tenu de la fréquentation de l'aire, nous décidons d'accepter son invitation.

 

Nous arrivons en fin d'après-midi, Alain nous propose aussi l'eau, l'électricité et le Wifi, que nous déclinons. Nous prenons ensuite ensemble un apéro, qui durera fort tard, notre hôte étant intarissable sur le Maroc !

 

Encore merci pour cette soirée et le bivouac.

 

 

 

Samedi 15 mai : Hossegor - Larceveau, via Saint-Jean Pied-de-Port . 95 km

 

Ce matin, deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. La bonne, c'est que le chauffage mieux réglé nous a prodigué une douce chaleur. La mauvaise, c'est qu'il pleut "des chats et des chiens", comme disent les Anglais. Entre autres conséquences : pas de photos.

 

Une surprise attend les enfants, ils le savent mais n'arrivent pas à nous arracher assez d'infos pour trouver ce que c'est.

 

Nous nous arrêtons déjeuner à l'aire de Saint-Jean Pied-de-Port. Cette histoire de parabole me turlupine, j'essaie de me remémorer les consignes du vendeur, je crois que je fais une chose de trop. J'essaie: ça marche ! Les enfants sont contents.

 

Nous reprenons la route pour quelques kilomètres, sans être sortis du CC, car il continue à tomber des cordes. Nous cherchons une ferme, les enfants pensent que c'est une "France Passion" et se demandent ce qu'elle peut bien réserver comme surprise. En fait, mes parents ont loué un gîte: la tête des enfants quand ils voient leurs grands-parents !

 

Le ciel se dégage un peu, le temps d'aller faire une petite balade à pied, puis dîner en famille au gîte; on apprécie d'autant plus ce moment que l'on ne s'est pas vus depuis un bon moment.

 

Le CC est posé dans la cour; on dort au son de la pluie qui tambourine sur le toit.

 

Dimanche 16 mai : Larceveau - Toulouse, via Nogaro . 270 km

 

Après une grasse matinée et le petit-déjeuner, nous prenons la route de retour. Le temps est variable; on se pose à Nogaro, sur le petit parking à côté de l'église, pour déjeuner.

 

On y rencontre des pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques, qui font aussi une halte-déjeuner. On n'échangerait pas notre place contre la leur, avec leur gros sac-à-dos et leur poncho ! Du reste, ils n'échangeraient pas forcément non plus la leur contre la nôtre.

 

Ensuite, retour tranquille à la maison, celle qui n'a pas de roulettes ;-)

 

 

Alors, ce CC?

On l'a acheté avant tout pour que les enfants aient chacun un grand couchage, permanent. C'est une réussite, ils ont dormi comme des loirs (retardant même un peu trop les départs matinaux, à mon goût !).

 

Et pour presque tout le reste, Caesar nous laisse entrevoir que le CC peut être autre chose que ce que l'on a connu depuis un an avec MamaSan: silencieux et rapide sur la route, un roulis très limité, commode avec sa soute et d'autres équipements, voire "luxueux" avec sa TV que je sais enfin faire fonctionner (même si c'est un luxe dont les parents se passeraient aisément).

 

Le seul point où MamaSan supplantait le nouveau, c'est le chauffage (et l'eau chaude) par chaudière. Ce n'est pas une surprise (on le savait à l'achat), juste une confirmation. Cela dit, reconnaissons au Truma (dans notre cas un C6) l'avantage de réchauffer plus vite le CC.

 

Concernant la virée, confirmation est faite (si besoin était) que ces endroits touristiques sont à visiter hors saison. Avoir manqué la visite de Saint-Jean Pied-de-Port est dommage, ce sera fait ici.

 

 

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