Un petit tour pour voir la mer

Tout juste de retour de New-York, il reste quelques jours avant la fin des congés scolaires. J'ai différé mon retour au boulot pour récupérer du décalage horaire. On en profite pour faire un tour dans les Pyrénées Orientales.

 

 

 

Jeudi 5 mai : Toulouse-Thuir, via Foix, Quillan 225 km

On n'est pas encore totalement remis des 6h de "jetlag" : on a du mal à décoller, on quitte Toulouse vers midi. J'avais prévu un itinéraire qui nous permette de nous arrêter et de visiter un château cathare, ce sera pour une autre fois (depuis Toulouse, on n'est pas loin). On roule tranquille, on prend le temps, la route est belle, le revêtement en bon état, impec'.

 

On passe à Puivert, où on s'arrête déjeuner, puis à Saint Martin Lys, avant de traverser le superbe défilé de Pierre-Lys, on passe à côté des impressionnantes gorges de Galamus (à côté de Saint-Paul de Fenouilllet), malheureusement inaccessibles aux CC (route trop basse et étroite), et on déroule jusqu'à Thuir, où l'on se pose dans une ferme FP.

 

 

Vendredi 6 mai : Thuir - Port Vendres 47 km

Re-grasse matinée. Comme hier, seul le conducteur est matinal ...

 

Il faut dire que l'on a passé une nuit très calme, malgré le vent qui s'est levé, et nous accompagnera jusqu'à notre retour. On était à l'abri de grands arbres, avec aucun autre bruit que les oiseaux et le vent dans les feuilles.

 

Avant de partir, on fait le plein d'eau, puis on passe à Argelès voir des amis. On repart vers 17h pour la côte; on profite d'une station de lavage pour évacuer les eaux-usées. On passe à Collioure, impossible de stationner, on continue vers Port-Vendres, dont j'ai lu sur CCi qu'il y avait une aire pas mal.

 

Effectivement bien située, à quelques mètres de la mer, bien ombragée, et très bien protégée du vent marin, on y trouve de la place et on s'y pose avant d'aller faire un tour à pied au village.

 

 

 

Samedi 7 mai : Port-Vendres - Toulouse, via Perpignan, Foix 260 km

 

La nuit aurait été très calme sans un fourgon arrivé à 2h30, qui se pose sans discrétion à côté de nous. La douce mélodie de la porte coulissante qui glisse puis claque ... Ca doit plaire au nouveau voisin, on y a droit 5 fois :-(  !!

 

Deuxième réveil (programmé, celui-ci), vers 8h30. Le collecteur passe vers 9h (5.50€ en 1/2 saison), et on veut arriver pas trop tard à Collioure.

 

Services avant de partir, mon "bonjour" au voisin indélicat, puis on décolle.

A Collioure, on ne trouve pas moyen de se garer ailleurs qu'au "parking de délestage", au-dessus du village, qui sert aussi d'aire CC.

 

Un pannonceau affiche les tarifs : "VL, 6h, 4€", il y a une navette gratuite pour l'aller-retour au village, on s'y pose.

 

Malheureusement, le temps s'est couvert cette nuit, on n'aura pas de belle lumière pour mettre en valeur les tons de Collioure. Mis à part les commerces d'artisanat plus ou moins local, ce village est superbe, on s'y re-promène et  re-perd chaque fois avec délice.

 

 

On revient au CC après 2h de balade, on déjeune, et on repart. Le caissier nous demande 10€, pour 3h 1/2 de stationnement, au motif que l'on est en CC ! Après discussion, on paiera les 4€ prévus.

 

Retour par le même itinéraire qu'à l'aller : dans l'autre sens, on voit d'autres paysages.

 

On ne veut pas rentrer trop tard, il fait gris et un fort vent d'Autan, on ne visite pas plus de château qu'avant-hier...

 

 

Bilan

Un bol d'air agréable après un week-end agité et bruyant, une première sortie en famille cette année avec Caesar.

 

L'aire de Port-Vendres est sympa, avec une (grosse) vingtaine de places, mais doit être inaccessible (bondée) de juin à septembre. Un peu de promiscuité, certes, mais il n'y a pas de terrain plat dans le coin, et on est tout-à-côté de la mer. A pratiquer hors saison.

 

Le parking / aire de Collioure ne sépare pas les CC des voitures, il est en pente assez prononcée, intégralement bitumé, sans ombre et exposé plein Est (c'est-à-dire plein vent en cas de "marin"). Le tout pour 10€ / 24h (services compris)...Bref, on a aimé ;-)

 

 

Quant aux châteaux, il faudra y revenir...

 

 

Dimanche 8 mai, ça fait un an que l'on a Caesar. 10.000 km parcourus, il nous procure toujours autant de plaisir. Pourvu que ça continue longtemps :-)

 

 

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