Eté 2010 - Portugal (et nord Espagne)

Ce récit raconte notre voyage au Portugal, 2ème expérience estivale en CC. Il décrit notre voyage jour par jour, avec nos coups de cœur, nos déceptions, et des informations concrètes sur les services et les bivouacs (en italique). Si j’ai fait figurer ces infos pratiques, c’est pour montrer que l’on peut sans problème effectuer les services proprement (contrairement à ce qui se lit parfois), et confirmer que l’on peut bivouaquer facilement (y compris dans les grandes villes comme Lisbonne et Porto).

 

Une conclusion recense diverses observations, dont celles relatives au CC.

 

Dans ce qui suit, on trouvera les termes ‘apv’ (aire de parking), ‘acv’ (aire de service sur camping) et ‘asv’ (aire de service) ; le ‘v’ final (éventuellement ‘nv’) signifie ‘vérifié’ (ou non) si l’info a été confirmée. Ces termes sont ceux des aires recensées par « CCI » (voir "Liens"), que l’on peut télécharger et installer dans un GPS.

 

 

L’itinéraire : Toulouse – Santander – Salamanque – Aveiro – Lisbonne – Aveiro - Porto – La Corogne – Santander – Toulouse, soit 4270 km en 27 jours.

 

On privilégie le littoral en espérant y trouver une température douce.

 

 

Dans les bagages du camping-car, un an d’expérience, ce qui ne fait pas de nous des camping-caristes expérimentés, mais change la donne par rapport à notre 1ère expérience, l’an dernier.

 

19 juillet : Toulouse – Galizano (Santander)  -  564 km.

Etape principalement autoroutière, pour voir de la famille et faire escale dans un superbe endroit (Cantabrie). En France, on passe au péage parfois en classe 2, parfois en classe 3. En Espagne, on passe en catégorie 1 (comme les autos), car le critère est le nombre de roues AR (dommage pour les CC propulsion à roues jumelées:-( ).

Bivouac interdit dans la commune, mais nous ne sommes pas concernés, nous dormons dans le jardin familial.

 

20 juillet : 0 km.

Début de vacances (lecture, bronzage, quelques coups de soleil, visite d’autres membres de la famille). L’an dernier, les vélos nous avaient manqué, cette fois-ci on en transporte 4. On les sort pour aller à la superbe plage de Langre.

 

21 juillet : Galizano – Salamanca  -  404 km.

Etape là aussi essentiellement par autoroute (gratuite). On avait prévu de longer la côte nord d’Espagne jusqu’au bout, puis de descendre jusqu’à Lisbonne et enfin de rentrer par l’intérieur de l’Espagne, mais ce matin il fait gris sur le nord, et la météo prévoit que cela dure quelques jours. On décide donc d’inverser le sens de circulation dans la péninsule.

 

Services à Cabarceno (près de Santander), ‘asv’.

 

En arrivant à Salamanque, il fait chaud, on va au camping :

 

Camping Regio, à Santa Marta (banlieue de Salamanque), ‘acv’. Beau, calme, de l’ombre, très belle piscine, sanitaires nickel. Accès facile, même pour un CC encombrant (le notre fait 8m avec le porte-vélos), aire de services CC.

Tarif ~ 8€ le CC, ~ 4€ / personne, (+ 4€ l’électricité, que nous ne prenons pas).

Le camping est au terminus de la ligne de bus n° 2 (l’autre terminus est au centre-ville).



Un CC a crevé, l’occasion d’essayer le compresseur électrique du kit anti-crevaison (j’en profite pour découvrir qu’il contient une bombe). Ca fonctionne, mais sa valve est HS, rien à faire. Il devra démonter (il a une roue de secours, lui).

 

 22 juillet : 0 km.

Visite de Salamanque le matin (A/R en bus), la vieille ville est superbe ; la « plaza major » n’est pas plus belle que le Capitole (message personnel).

 

Piscine / lecture l’après-midi.

 

 

Note : Il est possible de bivouaquer en face du pont romain (l’aire est référencée ‘apv’), l’emplacement est idéal pour la visite.

 

 

 

23 juillet : Salamanca – Villavieja de Yeltes  -  90 km

 

 Services au camping.

 

Escale familiale. Paysages typiques de la Castille-Léon (oliviers, chênes lièges, « peñas » - rochers affleurants -, dans une ambiance vallonnée).

 

Dans ce petit village où tout le monde connaît tout le monde, on dort dans une petite rue, proche de la famille.

 

24 juillet : Villavieja de Yeltes – Vagueira (Aveiro)  -  290 km

Traversée du Portugal, principalement par autoroute (une des rares qui soient gratuites).

La plage est très belle, mais ventée. Et on confirme : l’eau de l’Océan est fraîche au Portugal !

 

 

Bivouac en bord de plage, à environ 20 km au sud d’Aveiro, sur un des POIs de Jean-Luc, à charger sur son site (voir "Liens"). Le stationnement des caravanes est interdit de 0h à 8h, mais RAS pour les CC. La police fait une ronde vers 22h, et ne nous dira rien. Nous sommes 3 CC, bien espacés les uns des autres.

 

25 juillet : Vagueira – Vagueira  –  50 km

Visite de Costa-Nova,

 

puis d’Aveiro (dite « la petite Venise ») : stationnement sur ‘apv’, proche de la vieille ville et du canal San Roque. Promenade à pied, puis en « gondole ».

Services à « Vagos » (aire privée ‘asv’), entre notre bivouac et Costa Nova ; 2.5 €.

 

On a vu des CC entassés, le long de la route, à Costa-Nova et Aveiro : on retourne à « notre » petit paradis. Le parking est bondé dans la journée, mais vide à partir de 20h.

 

26 juillet : Vagueira – Coimbra, via Figueira-da-Foz  -  112 km

Le passage par Figueira est sans intérêt. Il y a une belle et grande plage… et c’est tout.

 

Dès que l’on en sort pour rejoindre Coimbra, c’est la fournaise. On choisit (pourquoi ?? !!) de rouler « à l’ancienne » (vitres ouvertes et pas de clim’). On arrive littéralement cuits à Coimbra. Direction le camping (avec piscine), on visitera demain.

Morale de l’histoire : quand il fait chaud et qu’on a la clim’, autant ne pas s’en priver.

 

Camping municipal (‘acnv’). En terrasses, plutôt calme (bien qu’une 4 voies très récente passe en contrebas), très peu d’ombre (dommage !), belle piscine (mais payante en sus, 3€ / personne), sanitaires nickel. Accès facile, même pour un CC encombrant, aire de services CC.

Tarif ~ 7€ le CC (sans l’électricité), ~ 4€ / personne.

 

 

27 juillet : Coimbra - Pedrógão, via Conimbriga -  85 km

Services au camping.


A la fraîche, visite de Coïmbra : SUPERBE. On se gare sur un parking en ville, juste face au centre ville (un pont à traverser), ‘apv’. Attention, je ne suis pas sûr que l’on puisse y garer un CC (pour cause d’encombrement) en arrivant après 9h / 9h30.

 

Balade dans la vieille ville, visite des cathédrales « jeune » puis « vieille » (celle-ci, bien que plus bas dans la ville, ouvre ses portes plus tard), visite de la fameuse université et de sa célèbre bibliothèque.

 

Un détail de la cathédrale "vieille"
Un détail de la cathédrale "vieille"

 

On continue la journée par la visite du site romain de Conímbriga, malheureusement on est à mi-journée, et il fait à nouveau très chaud. Les enfants apprécieront du coup beaucoup moins les superbes mosaïques.

 

 

Retour vers le littoral, le GPS nous indique une ‘apv’ pas très loin. Traversée de très beau paysages, dans une zone pas touristique, au frais (grâce à la clim), malheureusement le GPS ne sait pas que la route qu’il nous propose est en travaux. La journée sera courte en kilomètres, mais longue en temps de trajet ! Quand on arrive à Pedrógão, par notre route cabossée, on tombe sur une superbe route à 2 voies… que l’on empruntera le lendemain. L’aire n’est pas notre tasse de thé (une vingtaine de CC sur un parking bitumé, face à une des 2 plages), mais il reste une place et on est vannés : on prend !

 

Le village est absolument sans âme, mais les plages très belles, et on passe une bonne nuit, après une agréable balade sur le front de mer.

 

Bivouac : aire ‘apv’ Pedrógão.

 

28 juillet : Pedrógão – Nazaré  -  63 km

Le matin, la police passe mettre un peu d’ordre (CC à garer en épis, pas de déballage - chaises, stores - en dehors des repas), avec le sourire. Il faut dire que l’on est en face d’un camping, et que certains prennent leurs aises (CC en long prenant 2 ou 3 places, « tout dehors »).

Pendant ce temps, Madame est partie se promener ; elle voit de l’agitation, pense à un exercice de sauvetage, en fait un enfant de 13 ans s’est noyé:-((

 

Services au bloc sanitaire près du parking (évacuation des eaux grises au seau, remplissage EP à l’arrosoir).

 

 

Après repos, plage et baignade (quand même), on part en fin d’après-midi pour Nazaré, plus précisément « O sitio » (une partie du village qui surplombe Nazaré d’environ 100m).

 

Bivouac : suivre « O sitio », puis « Farol » (phare) ; à la sortie du village, parking en terre battue (et un peu incliné) : N 39°36.288’ ; O 9°04.720’. A notre arrivée, il y a 3 CC et quelques voitures. On a la chance que la place le plus près de la falaise soit libre, on a une vue imprenable !

J’ai lu quelque part que le parking est utilisé par les bus dans la journée.

 

Balade dans ce quartier (qui, une fois les boutiques dépassées, me fait penser à la Grèce), superbe coucher de soleil, à la nuit tombée on observe les bateaux de pêche.

On prévoit de descendre au village (et sa plage) demain, par le funiculaire.

 

29 juillet : Nazaré - Péniche  -  74 km

Caramba, ce matin il n’y a plus de ville, elle est noyée dans le brouillard (alors que nous sommes au soleil) ! On attend, espérant une superbe vue quand il se lèvera, mais … toujours rien. On décide de partir. Le brouillard est installé sur la côte, et disparaît dès 500 m dans les terres. Sur la route, on a repéré une aire de services à Obidos ; quand on y arrive, on découvre un village fortifié magnifique, que l’on visite. A voir.

 

Services sur l’aire d’Obidos (‘asv’ ); 2 € ;

Stationnement journée = 2.5 € (NB : tous les parkings de la ville sont payants) ;

Forfait 24h (inclut les services) à 6 €.

 

Arrivée en fin d’après-midi à Péniche, prolongée par une péninsule qui se termine par le « Cabo Corvoeiro » (possibilité de bivouaquer : ‘apv’). On s’y pose un peu, puis on retourne à la ville pour se renseigner (et réserver) pour la visite des îles Berlenga le lendemain. Il est trop tard, les bureaux viennent de fermer.

On se gare sur un parking gratuit le long de la citadelle (face à la caserne de pompiers N 39°21.444’ ; O 9°22.623’ ), où se trouvent déjà de nombreux CC, pour être proches de l’embarcadère, et y venir dès l’ouverture (8h30).

Ce soir resto ; quand on rentre au CC, il y a du bruit (une fête foraine à proximité, beaucoup de passage). On repart vers la péninsule (de nuit), on se gare vers le château d’eau, à la sortie de la ville.

 

Bivouac près de la plage, N 39°22.105’ ; O 9°22.645’, nuit très calme, bercés par le bruit des vagues.

 

30 juillet : Péniche - Péniche  -  6 km

 

Réveil tôt, on retourne se garer sur le « parking des pompiers », pendant que les enfants dorment encore ; on a des places pour le bateau de 11h. Ouf ! Après 40’ de traversée, visite de la grande île (très belle), observation des oiseaux, baignade sur la minuscule plage, promenade en bateau (visite des grottes).

 

On a la chance de finir la journée sans avoir reçu de crotte d’oiseau (pas le cas de tout le monde !) : la vision des tentes de camping, maculées, est spectaculaire !!

 

Retour à terre en fin d’après-midi, on revient à notre bivouac d’hier.

 

 

31 juillet : Péniche – Lisbonne (via Cabo de Roca) -  152 km

Aujourd’hui (samedi), c’est le début du week-end des fêtes de la ville: on est réveillés par les « pétards » (de grosses fusées de feu d’artifices, mais blanches) à 8h : un « bouquet final » d’ ¼ h !! Alors que les enfants continuent à dormir ( !), j’en profite pour aller me promener sur cette partie nord de la péninsule. Les paysages sont beaux, et il y a de nombreuses possibilités de bivouac, accessibles par une piste tout à fait carrossable ; il y a du reste une dizaine de CC disséminés.

On a prévu d’aller au Cabo de Roca (point le plus occidental du continent), et probablement d’y dormir, avant de rejoindre Lisbonne. Quand on quitte Péniche, on croise de nombreux bouchons, on est contents d’avoir visité Péniche avant la fiesta ! Itinéraire touristique : Lourinha -> Torres Vedras -> Ericeira -> Sintra -> Cabo de Roca.

En quittant Ericeira, on aperçoit sur notre gauche, à quelques km, un immense bâtiment, que l’on identifiera ensuite comme étant le monastère de Mafra. Depuis Nazaré, la côte est plutôt brumeuse, et le soleil radieux dans les terres.

 

  Services sur l’aire (‘asv’) d’Ericeira; borne « flot bleu » devant l’entrée d’un camping, théoriquement 2 €, mais gratuite lors de notre passage.

 

Entre Sintra et Cabo de Roca, la route est superbe, sinueuse et bien revêtue, et bordée d’eucalyptus, malheureusement inclinés (le coin est venteux), ce qui nécessite une  conduite très attentive, au moins avec un véhicule haut (3.10m pour nous).

Au Cabo De Roca, face à l'Ouest : c'est loin l'Amérique?
Au Cabo De Roca, face à l'Ouest : c'est loin l'Amérique?

Au cap, balade, photos, puis après le repas et une rencontre avec des motards toulousains, on décide de continuer vers Lisbonne, pour être à pied d’œuvre dès demain pour visiter. On prend la N6, en bord de mer (via Cascais et Estoril), c’est superbe. On entr’aperçoit quelques demeures magnifiques, ce n’est pas un coin de prolétaires…

 


Arrivée à Lisbonne, on va se poser au camping municipal « Monsanto ».

 

Camping Monsanto, ‘acv’. Beau, d’un calme variable (*), de l’ombre, belle piscine (mais qui ferme à 19h), sanitaires nombreux, dont l’état va de nickel à franchement crade. Accès facile, même pour un CC encombrant, aire de services CC peu accessible mais pas nécessaire si on prend un emplacement :

Tarif : forfait 28€ pour un emplacement (le CC, 2 personnes, électricité, emplacement délimité spacieux, avec table et chaises, un point d’EP « personnel » et grille d’évacuation des EU (c.à.d. une aire de service sur chaque emplacement) + 6.5 € / personne (en supplément des deux incluses dans le forfait). Point « WC chimiques » aux sanitaires.

 

L’accueil est ouvert 24h/24, et il est à noter que le départ s’effectue non pas avant 12h, mais jusqu’à 19h.

 

(*) Lors de l’enregistrement (par ailleurs assez long), on vous assigne un emplacement (si on prend le forfait), généralement près de l’entrée. Le camping a la forme d’une coquille St-Jacques, et près du bas passe une autoroute. Les emplacements du bas sont plutôt bruyants (brouhaha permanent), de même que ceux en haut « à droite » (face à la pente), du fait de l’acoustique. Mais « en haut à gauche », c’est silencieux, calme (peu de monde) et les sanitaires propres… Après s’être posés sur l’emplacement qui nous avait été désigné, je suis allé faire le tour du camping, et ai trouvé un emplacement qui nous convenait (calme, assez de hauteur pour le CC, pas sous un résineux) : retour à l’accueil puis déménagement. Pour info, c’était le « D7 », mais toute l’allée D est sympa.

 

A 200 m du camping on trouve un arrêt de la ligne de bus n° 714 (terminus au centre-ville, place Da figuera).

 

 

1er août : Lisbonne  -  0  km 

 

« O km »  avec le CC, parce qu’à pied, on a cheminé aujourd’hui !! Bus 714 jusqu’à la place du commerce, puis « errance » dans l’Alfama, le Baixa, le Chiado et le Bairro Alto, enfin retour au centre en vieux tramway, par la ligne n°28.

 

Très très beau, malheureusement un peu calme : on est dimanche.

 

Au retour, tram moderne jusqu’à Belem. Petite pause dans un parc face aux « Hiéronymites », il est trop tard pour visiter. Demain ?

 

2 août : Lisbonne (Monsanto) – Lisbonne (Belem)  -  8  km 

Eh non, pas de visite à Belem aujourd’hui, car nous sommes lundi, et c’est jour de fermeture. On en profite pour faire une pause dans les visites, piscine / lecture / lessive / siestes, d’autant que la possibilité de quitter le camping à 19h nous laisse du temps. On essaiera ce soir de dormir à Belem (et si ça ne nous plaît pas, on reviendra au camping).

 

Services au camping.

 

Quand on arrive sur le point marqué ‘apv’, on trouve un panneau signalant que cette partie (un peu isolée) du parking est réservée à l’accès au quai. On hésite, on refait un tour, un « placier » officieux nous conduit au même endroit en nous disant « c’est OK ». On lui laisse un pourboire, puis on va demander à un policier en faction devant un poste de police : « pour une nuit ? pas de problème » ; « c’est sûr ? on est là 24h/24 ». Super. Nuit calme (étonnamment peu de bruit), la tour de Bélèm d’un côté, le pont du 25 avril de l’autre. Magique.

Tour de Belem au crépusule
Tour de Belem au crépusule

3 août : Lisbonne – Pedreiras  -  333  km 

Il en faut une, c’est aujourdhui … Mais on ne le sait pas encore.

 

Arrivée à la tour de Belem à l’ouverture, à 10h. On prend des billets combinés (tour / monastère des Hiéronymites). Il y a peu de monde, on peut faire des photos « dégagées ». On traverse ensuite le parc, pour rejoindre le monastère ; il y a la queue, mais grâce au billet combiné on n’attend pas. Bon plan !

 


Visite du cloître (magnifique) et de l’église Santa Maria, à la voûte impressionnante. En fait, le monastère lui-même a été transformé en musée, et il faut re-payer pour le visiter, il semble moins impressionnant que ce qu’on l’on vient de voir, on zappe.

On a terminé notre « moitié sud » de l’itinéraire initialement prévu au Portugal. On pense donc remonter à Aveiro, pour faire « l’autre moitié ». Le guide vert Michelin dit le plus grand bien d’Evora, ce n’est pas très loin (120 km à l’est), on fait un petit détour…

On se dit qu’on y passera la nuit. Passé le pont Vasco de Gamma, il commence à faire chaud, on prend un degré tous les 5 km ; on ne refait pas l’erreur de Coimbra : vitres fermées, clim’ en marche. Arrivés à Evora, on fait le tour des 4 parkings repérés ‘apv’. Un seul nous paraît potable pour y dormir. On va visiter la ville, jolie mais plutôt morte, il fait toujours chaud, puis « conseil de famille » : on reste, ou on commence à tailler la route vers Aveiro ? Unanimité, on part. Il est 21h, les gosses sont ravis de rouler de nuit. On vise un point ‘apv’ à mi-chemin, à Rio Major. Pas de bol, quand on arrive, le parking existe bien mais est condamné : c’est la 1ère fois (et ce sera l’unique) qu’une info « CCI » n’est pas bonne. On continue, pour rattraper la N1 le GPS nous fait passer dans de petits villages, avec rues étroites et pentues ; je repère chaque point de possible demi-tour, au cas où. Finalement on trouve la route, et on continue. Il est plus de minuit, on ne trouve rien de sympa, on se résout à dormir sur le prochain parking « routiers ». Miracle, vers 1h, on aperçoit un clocher, dans un village que (pour une fois) la route contourne : on sort, on trouvera une super placette entre l’église et le cimetière.

 

Bivouac Pedreiras N 39°35.378’ ; O 8°51.684’. Nuit très calme.

 

A chaque voyage, il y a une journée galère, c’était aujourd’hui, finalement ça n’a pas été « trop pire ».

4 août : Pedreiras - Vagueira  -  131  km 

Après une grasse matinée et quelques courses, on repart, pas très loin : arrêt à Batalha, et son monastère. Encore une merveille, avec ses chapelles inachevées et ses deux cloîtres.

 

Service sur aire ‘asv’ à Batalha.

borne « flot bleu » théoriquement 2 €, mais gratuite lors de notre passage.

 

On finit la journée à Vagueira, où l’on a déjà passé deux nuits. Plage, baignade pour les plus courageux. Demain on a rendez-vous avec Jean-Luc, plus connu comme « Rapido03 » sur divers forums.  

 

Bivouac en bord de plage, à environ 20 km au sud d’Aveiro.

 

5 août : Vagueira – château de Mateus (Vila Real) -  191  km

 

Services à « Vagos » (aire privée ‘asv’).

 

Trajet essentiellement autoroutier, sur un des rares tronçons gratuits. Hier et aujourd’hui, on pratique des routes que l’on a déjà parcourues à notre arrivée, c’est une drôle de sensation d’avoir des repères dans un pays que l’on ne connaît pas.

 

Plus on va vers le nord, plus on voit de fumées d'incendies. On en avait déjà aperçu un peu, mais là ça devient impressionnant, d’autant que ça brûle vers notre destination. A notre arrivée, on constate que c’est de l’autre côté de la colline, et que le vent est dans le bon sens (pour nous). On stationne sur le parking du château (’apv’), on déjeune, puis on trouve Jean-Luc et sa famille au moment d’aller visiter.

 

La visite du château ne se fait qu’accompagnée, on la fera dans un groupe (7 français et 6 hollandais) guidé en langue anglaise, car il n’y a plus de place dans le prochain (et dernier) groupe « français ». Après chaque explication, un adulte de chaque langue traduit pour les enfants. C’est assez comique.

Il s’agit d’un manoir plus que d’un château, avec de beaux jardins. A visiter si on est dans le coin, mais ça ne mérite pas un détour.

On passe une soirée très sympa, les deux familles font connaissance.

 

Bivouac : aire ‘apv’ « Vila Real ». Petit parking goudronné, entre le parc du château et des vignes, partiellement ombragé, calme.

 

 

6 août : Château de Mateus – Porto  -  190  km 

L’objectif de la journée est la visite du haut-Douro. On commence par remonter vers Pinhao via Sabrosa, puis on longe le fleuve vers l’aval. Les terrasses sont superbes, d’orientations, tailles et inclinaisons diverses. Ce doit être un régal d’y passer des heures, et d’observer les ombres et les couleurs. Et ce doit être magnifique à l’automne.

 

A Peso da Regua, on reste sur la rive gauche : on nous avait prévenu que le bas Douro était moins spectaculaire, mais on s’est dit qu’il serait dommage de ne pas plus en profiter. Ca reste beau, mais la route tourne beaucoup (heureusement le revêtement est bon), et il n’y a presque pas d’endroits sympa pour se poser avec un CC ; en outre, de nombreux incendies libèrent une fumée dense. Je confirme l’info que l’on avait, c’est-à-dire passer rive droite à Peso da Regua et remonter vers Amarante.

 

 

On finit par trouver un itinéraire via l’autoroute payante, qui nous permettra d’arriver à Porto suffisamment tôt pour se retourner si notre point de chute prévu ne nous convient pas. On trouve un coin calme, le long de la plage, on aura une fois de plus un superbe coucher de soleil. On s’y pose juste après des Girondins, des Espagnols nous rejoignent bientôt.

 

Bivouac : le stationnement ‘apv’ prévu (VilaNova de Gaïa, ave. De BeiraMar) n’existe plus (la zone est en chantier), mais on a trouvé un parking 500m plus au sud.

7 août : Porto - Esposende -  90  km 

Les voitures affluent sur le parking, en milieu de matinée : on est samedi, c’est foule à la plage.

Nous allons stationner sur l’autre aire (‘apv’) de VilaNova de Gaïa (sur les quais : Caïs do Cavaco), le temps de visiter Porto. L’aire est fidèle aux commentaires sur CCI (« pas terrible, mais commode ») : 2.3 km du pont D.Luis, que l’on atteint en longeant les quais. Nous commençons tous à être saturés de visites, on décide de flâner dans la vieille ville, le guide vert au fond du sac. Après avoir traversé le pont, on prend le funiculaire, puis on se laisse descendre, par des ruelles hautes en couleurs, et peu touristiques ; seule exception à notre programme : la cathédrale, d’ailleurs pas extraordinaire, et vite expédiée...

On retourne au CC, on décide à l’unanimité que notre dernière semaine sera « farniente », à l’exception de la visite de la cathédrale de Santiago de Compostelle.

 

 Avant de quitter l’aire (pas de services), on observe et on fait comme tout le monde : on vide la cassette dans une bouche d’égout, on la remplit avec un peu d’EU, et on vidange le reste des EU dans une grille. Il y a peu d’aires dans le nord, et c’est la seule fois que l’on ne fera pas les services proprement.

 

On attaque la remontée du littoral, à la recherche d’un endroit calme qui nous plaise. Dans cette région, il y a la nationale 13 à environ 5km de la plage, puis des routes / rues pavées entre cette nationale et les plages. Et les pavés (même en bon état, comme ici), c’est pas sympa en CC ! Bref, seulement 90 km, mais pas mal de temps de route. On envisage un camping, mais ils sont bondés (et chers), et on est devenus exigeants en matière d’espace (même les enfants). On atterrit à Esposende, sur l’aire ‘apv’ située près de l’embouchure du Cavado, sous le phare. 

 

Bivouac : aire ‘apv’ (n° 34) ; très bien située (pour la vue), mais beaucoup de trafic motorisé très tard le soir et tôt le matin, bien que ce soit un cul-de-sac. Bof.

8 août : Esposende - Ancora -  71  km 

On achète un peu d’essence, on en profite pour faire le plein d’EP, en laissant un pourboire. On flâne le long du littoral, très beaux points de vue. On déjeune à la sortie d’Ancora ; en reprenant la route pour aller acheter du pain, on repère un endroit qui semble beau et tranquille. Après quelques courses, on y revient, on passera une nuit super, notre dernière au Portugal.

 

Bivouac : libre, entre une chapelle et les rochers de bord de mer. N 41°49.789’ ;
O 8°52.457’. Accessible depuis la route par 1 km de pavés puis 200m de piste.

 

En se promenant à pied, on verra 4 autres CC (dont 2 intégraux) un peu plus loin (ils ont continué tout droit à la chapelle, par la piste).

9 août : Ancora - Rianxo  -  159 km 

De passage à Tui (Espagne, ville frontière), on tente de faire les services à l’aire ‘asv’, mais on ne trouve rien sauf une grille (eaux de pluie), et une fontaine. Ca ressemble plus à une aire « sauvage ». En lisant a posteriori les commentaires sur CCI, il semble que l’on n’aie pas su voir les installations.

 

On fera les services à l’aire ‘asv’ de Redondela (aire signalée par un panneau). Seul problème de cette aire, quand on vient du Sud : l’itinéraire logique fait passer sous un pont limité à 2.50m. Il faut un peu observer, et adapter l’itinéraire.

 

 

 

 

On se pose près de Rianxo ; les point de vue sont superbes, on est dans la région des  « Rias bajas ». Lecture, plage (sable d’un côté, rochers de l’autre), farniente, promenade.

 

Bivouac en bord de plage, proche de Rianxo, sur un des POIs de Jean-Luc (bivouac « Arousa »): Beau et calme, dès que le bar est fermé (vers 23h). Possibilité de se garer plus loin, mais sous les pins (qui ont la fâcheuse tendance à perdre de la résine, pas facile à enlever sur la carrosserie).

10 août : Rianxo – La Corogne, via Santiago de Compostelle  -  143 km

 

Objectifs de la journée : visite de Santiago, puis un coin calme et sympa (camping avec piscine, pour les enfants ?) vers La Corogne.

 

En route, service près de Santiago : ‘asv’ à Milladoiro, (signalée par un panneau). Attention, l’eau coule très lentement (moins de 2L/mn), on fera un complément d’eau à une fontaine, un peu plus loin.

 

Arrivés à Santiago, on tente de se garer sur l’aire ‘apv’ (près du parking « catedral »), mais il n’y a pas de place ; on continue un peu la rue, et après quelques centaines de mètres (certes en pente), on se trouve dans un quartier calme, sans aucune voiture garée. On est à seulement 1 km de la cathédrale !

Sentiment étrange à Santiago : d’une part l’émotion (un groupe de pélerins - tout au moins de marcheurs - qui arrive est applaudi par le groupe précédent), d’autre part une foule énorme (il faut faire la queue pour entrer dans la cathédrale), et un tourisme hyper-présent (bien sûr nous sommes nous-mêmes touristes, mais les boutiques présentent peu d’authenticité). En outre, à 500m de la cathédrale, les rues sont désertes. Bref, difficile d’y passer sans s’y arrêter, mais rien d’extra en soi.

On repart pour La Corogne. Sur la carte, on a repéré 2 campings à Santa Cruz, dans la baie face à La Corogne. Le coin est escarpé et fréquenté, les entrées des 2 campings sont étroites, on n’a pas envie d’y entrer avec notre encombrant engin. On file sur la Tour d’Hercule, j’ai lu que l’on pouvait y stationner, on verra comment c’est. On se gare près de la Tour, non pas sur son parking (référencé ‘apv’), situé près d’une rue passante, mais sur celui de l’aquarium, un peu plus bas. En bonus, à travers les « grilles » de l’aquarium, on assiste au nourrissage des otaries. On va ensuite se promener au phare (la Tour), et on monte au sommet, d’où on a une superbe vue.

 

Le soir, balade en bord de mer, puis dodo très calme.

 

Bivouac : parking de l’aquarium de la Corogne, à proximité de la Tour d’Hercule, POI de Jean-Luc. Superbe vue sur la ville (et sa plage arrondie) et calme. On a eu la chance de pouvoir se garer tout en bas : pas de passage, pas de pente.

 

 

11 août : La Corogne - Busto  -  242 km

On commence la journée en visitant l’aquarium. Il est très varié (en plus des bassins), et présente divers aspects de la mer, les cultures qui y vivent, etc… Malheureusement, les infos ne sont qu’en Espagnol (ou en Galicien). Rien en Français, ni même en Anglais. A savoir avant d’y aller (le Michelin Vert le signale), d’autant que l’entrée est à 10€.

On part ensuite pour Luarca, dont on nous a dit que c’était beau (et il y a une ‘apv’). On vise d’être demain soir à Santander, et on voudrait faire une partie du trajet. L’itinéraire oscille entre nationale et autoroute (gratuite), aussi belles l’une que l’autre. Au passage, on s’arrête à la fameuse « plage des cathédrales », on l’on se promène un moment. On hésite à y dormir, mais on repart : trop de monde à notre goût.

En arrivant à Luarca, on n’est pas déçus : c’est la fête (on approche du 15 août, fête nationale en Espagne), il y a un monde fou, et l’ ‘apv’ (le parking un peu isolé d’un stade) est bondée. Le matin, j’avais repéré sur la carte un coin qui semblait prometteur : le phare de Busto, quelques kilomètres plus loin ; on tente ; on voit quelques panneaux ‘Faro de Busto’, partant vers des routes étroites et sinueuses ; on les ignore, jusqu’à arriver par une bonne route au village lui-même. A l’entrée, un panneau indique « Campings-cars - Phare de Busto : itinéraire obligatoire » ; on suit les panneaux, qui permettent d’éviter le centre du village, effectivement trop étroit pour qu’un CC y passe (on le vérifiera en repartant le lendemain).

 

Après quelques kilomètres, la récompense : un 1er parking (à quelques centaines de mètres du phare), où se trouvent 2 CC, puis un second parking, au pied du phare, où nous serons seuls, au sommet de la falaise. Les Asturies nous souhaitent la bienvenue avec le « Xirimirri », version locale du crachin breton ;-)

 

Bivouac : phare de Busto N 43°34.122’ ; O 6°28.182’

 

12 août : Busto – Galizano   -  296 km

Après une nuit calmissime, on part se promener sur un sentier aménagé le long de la falaise, qui surplombe l’océan d’une centaine de mètres. Entre la côté déchirée, les terres cultivées, le soleil qui perce par endroits et ailleurs des nuages de diverses nuances, on en prend « plein les mirettes ». Du reste, quand on revient au CC, le parking s’est rempli de voitures de promeneurs.

 

On repart pour Santander, toujours par la très belle « autoroute de Cantabrie ».

 

Services à l’aire ‘asv’ de Castrillon (aire à l’entrée d’un camping ; 4€).

 

On arrive en fin de journée : 2300 km depuis notre passage 3 semaines plus tôt.

13 août : Galizano   -  0 km

Même programme que le 20 juillet, avec un peu moins de soleil. On passe un bon moment en famille, et on… ressort les vélos qui n’ont pas bougé du CC depuis notre passage ici-même !

Il semble que des CC bivouaquent, bien que ce soit toujours interdit : on suppose que l’affluence touristique, qui nous paraît faible, n’y est pas étrangère.

 

 

14 août : Galizano – Toulouse  - 531 km

Autoroute jusque vers Capbreton, puis nationale 124 jusqu’à Toulouse. Retour à la maison.

 

Le chat est content de nous revoir, c’est réciproque ;-)

 

 

Bilan

A propos du voyage

 

1)      27 jours, 4270 km, 5 nuits de camping dont 3 au Portugal.

2)     1445 photos ( !)

3)    Nous avions les guides verts Nord-Espagne et Portugal. Bien, même si parfois un peu dithyrambiques.

4)    Nous avions également les cartes Michelin (Espagne : 734 + 141 / 142 / 143 au 1/150 000ème, Portugal 733 au 1/400 000) achetées avant le départ, qui se sont montrées très utiles en complément du GPS.

5)   Nous avions enfin un GPS avec des POIs chargés sur CCI (aires) et Vadrouilles en CC (bivouacs). Concernant les aires et campings, le GPS et ses POIs ont fait merveille : Merci à CCI et à Jean-Luc.

Avec un CC, compte tenu de l’encombrement, il convient néanmoins de rester critique vis-à-vis du GPS, d’où l’intérêt de cartes assez détaillées et à jour.

 

A propos du Portugal, et du Portugal en CC

  On a trouvé

1)      les Portugais très gentils et accueillants

2)     beaucoup de personnes parlant le français

3)     de bons fruits et légumes, goûteux

4)     des conducteurs cool (à part 3 fadas en s’approchant de Lisbonne)

5)    un grand respect des passages piétons (penser à le faire soi-même quand on conduit !). A l’inverse, traverser hors des clous est à ses risques et périls.

6)     Un coût de la vie bien moins élevé qu’ici (sauf gasoil, prix similaire)

 

7)   Par rapport à l’Italie, il est facile de trouver du bon pain, et … du beurre demi-sel (il est parfois plus dur de trouver du beurre doux !!)

8)  Ca a été pour nous la découverte de la possibilité de bivouaquer pratiquement partout. (NB : On est peu resté en Espagne, mais on n’a eu non plus aucune difficulté à y bivouaquer). 

9)   Le climat est effectivement tempéré sur le littoral (25/30° dans la journée, frais le soir - souvent besoin d’un sweat - et la nuit), et  réciproquement, très chaud dès que l’on s’en est éloignés (Coimbra, Evora, un peu moins dans la vallée du Douro)

10) La visite des monuments (y compris églises, ou partie d’église, comme un cloître) est en général payante, et plutôt chère (5 à 6 € par personne). A contrario, sans rien demander, nous avons souvent bénéficié de remise pour les enfants (tarif « - 14 ans » pour l’aîné, gratuit ou tarif « -12 ans » pour la petite, bien que nous ayons toujours donné leur âge véritable).

11) Les aires : nous n’avons fait qu’une fois une vidange « sauvage » (Porto). Moyennant un peu de recherches, et parce que nous étions mobiles, nous avons toujours trouvé de quoi faire les services. Je n’ai jamais fait le plein de gasoil, pour pouvoir faire les services dans une station, ça ne s’est avéré utile qu’une fois. Si on bouge peu (mais est-ce la vocation d’un CC ?), il peut être difficile de trouver. Tout le monde n’avait pas autant de scrupules, y compris des CC portugais : on a souvent vu des robinets d’EU ouverts…

 

A propos du CC

1)    Après une découverte du CC l’an dernier, et un 1er voyage en Italie, nous avons décidé de changer d’engin, ayant affiné (ou allégé) nos critères. Nous avons acheté un modèle beaucoup plus récent (et cher !) que prévu, de 2009 avec quasiment toutes les options. Après ce deuxième voyage, nous ne regrettons pas : l’objectif principal est atteint (les enfants ont chacun un espace confortable), mais presque tous les autres aspects sont plus commodes ; grand frigo, qui simplifie la logistique, congélateur et four qui nous ont fait rire au début, et finalement permettent une plus grande variété culinaire, capucine plus haute, conduite très agréable grâce d’une part au moteur, d’autre part à un châssis adapté (lequel évite aussi au CC de tanguer à l’arrêt dès que quelqu’un y bouge), etc… Bref, un CC est un CC, mais un de 1995 et un de 2009 sont deux objets différents, qui ne permettent par forcément les mêmes vacances. Les longues étapes ne sont plus un problème, on n’est pas obligé de rouler vitres ouvertes (et d’arriver avec les oreilles qui bourdonnent), on peut tenir une discussion et / ou écouter de la musique en roulant, la gestion des courses est simplifiée… Bref, c’est plus facile et agréable pour tous, sur la route comme à l’étape. Si on est « rustique », un vieux CC donnera autant de plaisir, quitte à partir moins loin ; mais si toute ou partie de la famille est sensible à ces éléments, on peut passer « du paradis à l’enfer », au point de se dégoûter.

2)    Parmi tous les équipements de notre CC, il y a un rafraîchisseur (d’une marque réputée) : d’une efficacité douteuse (même par temps sec), il a généré une fuite (heureusement vite vue et corrigée), et on ne l’a plus utilisé. Bref, du poids en plus et de la lumière en moins (il remplace un lanterneau, celui de la cuisine dans notre cas). Accessoire inutile à mon sens.

3)   Capacité d’EP : 100L (90L ?). A 4, avec un ravitaillement tous les 2 jours, on n’a eu aucun problème. En outre, il est facile, si besoin, d’embarquer de l’eau supplémentaire dans la soute (ce que nous n’avons pas eu à faire).

4)    La limite d’autonomie, à quatre, reste la K7 des toilettes, qui flirte avec la « lumière rouge » au bout de 48h. D’où l’objectif de services dès 24h, si possible.

5)    Le CC, en particulier dans un pays si accueillant, est une merveille : nos bivouacs de Nazaré, Lisbonne, Ancora, ou Busto, par exemple, ont été des régals, qui n’auraient été possible avec aucun autre moyen, y compris l’hôtel.

 

 

Le séjour a été un plaisir pour toute la famille, et on comprend que d’aucuns reviennent au Portugal régulièrement … Il est probable que nous y retournerons aussi, ainsi qu’au nord de l’Espagne, à peine aperçu.

 


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