Back home (de Rome à Toulouse, du 11 au 18 août)

 

 

Jeudi 11 août : Rome - Marmore   130 km

 

Aujourd'hui, "rab" de "Rome qui vit". On a rendez-vous avec des copains toulousains, eux aussi de passage à Rome. Après les services, on laisse le CC à l'entrée du camping, on le récupèrera dans l'après-midi.

 

On se retrouve place d'Espagne, puis, guidés par Michel, on part vers le Trastevere (un quartier populaire, de l'autre côté du Tibre), en passant par le Parlement puis (à nouveau) le Panthéon.

Après déjeuner, on traverse le Ghetto, on longe le théâtre San Marcello (des habitations sont situées au sommet des voûtes de 2000 ans, tandis que le théâtre reçoit toujours des spectacles !), on va au circo massimo avant de rejoindre le Colysée. Les copains vont le visiter, tandis que l'on retourne au CC pour la suite de la balade...

 

Adieu Rome, ou plus probablement au revoir.

 

 

Quelques terrasses :

 

 

Quelques insolites :

 

 

 

 

On reprend la route vers 16h30 pour aller voir les cascades de Marmore. J'en ai découvert l'existence via des récits.

 

Pour faire simple, c'est une cascade assez haute (165 m) qui est commandée (elle coule 2 ou 3 fois par jour, pour une ou deux heures). Il y a un parking en haut, un autre en bas, et une balade qui rejoint les 2. On peut faire l'aller-retour à pied, ou le trajet dans un seul sens et rentrer en navette (bus).

Le ticket d'entrée (7€ par personne) est valable pour une journée complète, celle de la date d'achat (on peut ré-entrer dans le parc), mais pas pour 24h consécutives, comme on l'a lu quelque part ; il inclut la navette.

 

 

Ces quelques infos synthétiques, je ne les ai pas en arrivant.

On arrive le soir, sur le parking du haut; il reste un lâcher, mais on a du mal à comprendre ce que l'on peut voir ou pas. Je lis sur un récit que c'est mieux sur le parking du bas :-((  On y va. Le GPS veut absolument nous faire passer par une route dont la largeur est limitée à 2.15m, on ne trouve pas d'autre chemin. On tente; alors que je suis (mal) garé pour que les enfants aillent voir si ca passe, on voit passer un autre CC : on décide de le suivre !  En fait, ça passe bien, tant qu'il n'y a pas 2 véhicules larges pour se croiser...

 

Après ces quelques émotions, on se pose sur le parking du bas, effectivement plus sympa (spacieux, non bitumé, au bord d'une rivière).

 

A la caisse, on me renseigne enfin clairement, et me conseille d'attendre le lendemain, d'autant que l'éclairage n'est (à ce moment) que partiel lors du lâcher de nuit.

 

Du coup, on prend le temps de dîner tranquille.

 

 

Bivouac sur le parking (par ailleurs 'apv') : N 42° 33' 22"  E 12°43'11". Calme.

 

 

Vendredi 12 août : Marmore - Acquapendente   124 km

 

La billetterie ouvre à 10h, le 1er lâcher est à 11h, jusqu'à 13h. Le bas de la cascade est à 10' du CC. Des sirènes sonnent à partir de 10h40, on y va.

 

Quand l'eau coule, c'est une jolie cascade, en 3 sauts, et au débit impressionnant. Mais ce qui est le plus étonnant, c'est ce côté "OFF / ON" :"Ya (presque) pas d'eau / y'en a".

Outre le côté historique (ces cascades remontent au Romains), c'est tout simplement bluffant. L'eau n'arrive certes pas en quelques secondes (environ 10 mn pour totalement s'établir), mais quand elle se met à couler du haut, les embruns y apparaissent alors que le 2ème saut est encore à sec...

 

On remonte ensuite à pied jusqu'au point haut, avant de redescendre en utilisant les divers sentiers (balisés), qui approchent plus ou moins les divers chemins de l'eau. Le tout se fait tranquillement en 2h. Le robinet se ferme au moment où on arrive au bas.

 

Prévoir un imper, et de quoi protéger les appareils photo...

 

Le détour valait vraiment le coup.On décide que l'on en a assez vu, et on repart sans voir un autre lâcher (seul celui de nuit aurait apporté une autre sensation).

 

 

On file ensuite sur Acquapendente. En fait, notre destination est Orvieto, mais l'aire y est réputée pas terrible et chère (18€) alors que l'on a lu qu'une Agriturismo était sympa un peu plus loin, avec une piscine.

 

A Terni, il y a de nouvelles routes. Je décide de suivre les panneaux plutôt que le GPS (carte pas très récente), grosse erreur : en Italie, les indications sont ... indicatives. Bref, on retombe exactement sur nos traces 15mn plus tard, cette fois-ci je suis les consignes de "Jeanjean", avec succès.

 

En chemin, on passe sous Orvieto (la ville est sur un plateau).

 

 

En arrivant à destination (supposée), nous sommes dans une station service, et non une ferme... J'étais attentif, ayant constaté (en affichant la "carte du parcours") que l'on arrivait en pleine ville. Heureusement, on est passés devant un office de tourisme, auquel on retourne et qui nous remet sur le droit chemin.

 

Le guide Agriturismo (au contraire de France Passion) comporte les coordonnées GPS, mais pas toujours précises... Décidément, l'Italie et les indications...

 

Nuit Agriturismo Buenomore : N 42°44' 04" E 11° 52' 58" (mon relevé).

25€ (30€ selon le guide). Aire de services (pas très commode mais utilisable). Emplacement à l'ombre (mais arbres "envahissants"), au soleil, ou mixtes...

Piscine (très) fraîche. Calme.

 

 

 

 

Samedi 13 août : Acquapendente - Monterrigioni   191 km

 

On retourne sur Orvieto, mais en passant par le lac (volcanique) de Bolsena. Le détour vaut le coup, c'est superbe. La ville éponyme à l'air très jolie (et vivante), mais on a un programme chargé aujourd'hui, et le stationnement n'a pas l'air facile.

 

On continue donc sur Orvieto : on tente (sans succès) de se garer dans la haute ville, puis on re-descend au funiculaire. A côté se trouve la fameuse aire (bitumée, entre voie TGV - TRES bruyant, ce train - et voie de train régionale), où on veut nous faire garer pour 10€ la journée, alors que le parking voitures (à côté) est gratuit ! Ca commence à me plaire ! Finalement; on va quelques centaines de mètres plus loin, sur le parking d'un supermarché (où on fera des courses).

 

Ne reste qu'à prendre le funi (2€ par personne) puis payer l'entrée du Duomo (on nous annonce 5€ / personne, enfants compris). Je vais m'énerver (en fait, je le suis...).

 

Finalement, l'entrée du Duomo n'est "que" de 3€, et on ne nous fait pas payer pour les enfants. Il est superbe, enfin une église un peu sobre. La façade (décorée) et les murs (pierres de couleurs alternées) rappellent Sienne. 

 

Enfin, de superbes fresques se trouvent dans 2 petites chapelles. Un petit tour en ville, la visite d'une autre église romane, et on reprend la route.

 

 

Direction Sienne : on a envie de (re)voir le Campo le soir. On stationne près de la Gare, et on monte à pied (environ 2 km). L'ambiance est étrange; on sait que le palio est pour bientôt, mais on ne fait pas le lien. En approchant, une clameur surgit : on croise un cheval de course, suivi d'une foule d'où surgissent de superbes choeurs.

 

Quand on arrive au Campo, la place est en effervecence : les cafetiers et restaurateurs ré-installent en hâte les terrasses, sur les bords de la place recouverts de terre, où l'on voit des traces des fer-à-cheval. En fait, les entraînements (2 par jour) ont commencé, en vue de la course de mardi (le 16 août, date fixe)...

 

Après dîner, on retourne sur nos pas. La foule croisée tout-à-l'heure mange sur de grandes tables (que l'on avait vues en arrivant), dans une belle ambiance.

 

Retour au CC, on va se poser à Monteriggioni, à une quinzaine de kilomètres au nord de Sienne, au pied de la micro-cité. Le parking est payant (horodateur) à partir de 9h, il y a un champ à côté ; je n'ai pas envie de me lever demain pour payer, on se pose dans le champ.

 

 

NB : Quand on passe dans un endroit que l'on connaît, c'est nettement plus simple ! On savait où se garer à Sienne (il y a deux ans, notre bus passait par la gare), on savait que l'on trouverait de la place à Monteriggioni (donc pas de problème pour y partir de nuit, ce que j'évite en général).


Dimanche 14 août : Monterrigioni - Greve in chianti  50 km

 

En fait, j'aurais eu tout loisir de payer, une insomnie vers 5h m'a conduit à me balader dans Monteriggioni au petit matin, avec lever du soleil en prime.

 

Dommage, il n'y avait pas de café ouvert.

 

On part ensuite à Greve in chianti, elle aussi vue en 2009. L'aire y est pas mal, il y a une belle piscine, et le village est joli.

 

Quand on arrive, le tableau est moins idyllique : l'aire est largement occupée par les voitures des visiteurs de la piscine, et celle-ci (municipale) est toujours bien, mais à 7.5€ l'entrée, plus 3€ pour un transat ! Je ne sais pas si c'est un effet de la crise de l'euro, mais les prix ont grimpé depuis 2 ans !!

 

 

Néanmoins, apparemment parce que l'on est le week-end, la place du village est interdite au stationnement, du coup on la trouve beaucoup plus belle que la dernière fois. Et comme l'aire se vide de ses voitures, tout est bien qui finit bien (même si la réception de la TV tombe en panne, ce qui nous embête pour la météo, maintenant que l'on arrive en France...).

 

 

Lundi 15 août : Greve in chianti - Chiusa di Pesio   420 km

 

On a prévu de passer voir des copains près de Grasse, ils nous attendent mardi. On décide de rentrer non par la côte (Vintimille) mais par l'arrière-pays Niçois (que l'on veut faire découvrir aux enfants). Comme il y a peu de possibilité d'hébergement côté français, on va tenter de dormir côté nord du col de Tende, vers Cunéo. On tâtonne un peu, mais on finit par trouver une Agriturismo sympa à Chiusa di Peso. 

 

Nuit Agriturismo : N 44° 17' 32"   E 7° 40' 25". Nuit calme, au frais (650m d'altitude). 

 

 

 

 

 

Mardi 16 août : Chiusa di Pesio - Chateauneuf de Grasse  188 km

 

On passe par le col de Tende (avec un peu de patience, car le tunnel est à sens unique alterné : heureusement, il y a plus de monde de l'autre côté, nous n'aurons pour notre part qu'un feu à attendre) .La route et le paysage sont magnifiques. Côté français (vallée de la Roya), on a toujours l'impression d'être en Italie quand on traverse les villages (l'histoire du Comté de Nice).

 

A un moment, je fais signe à des voitures de me dépasser, je ne comprends pas pourquoi elles restent derrière. Jusqu'à ce que je réalise qu'il y a bande blanche continue : on n'est plus en Italie :-)

 

On passe par Sospel, puis on accélère un peu en rejoignant l'autoroute (pas initialement au programme). Comme à l'aller, un bouchon nous en fait sortir plus tôt que prévu, et on passe par des petites routes de l'arrière-pays dont j'ai le souvenir.

 

Retrouvailles avec les potes, les enfants piquent une tête, un bon repas puis une bonne nuit au calme.

 

 

Mercredi 17 août : Chateauneuf de Grasse - Sommières (Nîmes)  via les gorges du Verdon    356 km

 

L'objectif initial est Millau (notre FP de l'aller), en passant par les gorges du Verdon que les enfants ne connaissent pas. Les gorges sont toujours aussi magnifiques (on prendra l'itinéraire rive gauche, moins emprunté), et la vitesse toujours aussi réduite... On s'arrêtera plus tôt que prévu, près de Nîmes.

 

Aire FP à Sommières, que l'on peut éviter (même si la nuit a finalement été calme).

 


 

 

 

Jeudi 18 août : Sommières - Toulouse, via Millau   322 km

 

La fin du voyage. A Millau, un dernier "extra" en empruntant le viaduc, que l'on a vu sous toutes ses coutures, sauf de dessus. En fait c'est un peu décevant, on ne voit pas grand chose... Mieux vaut le voir de dessous, ou de côté (aire d'autoroute au nord du pont, accessible aussi - gratuitement - depuis la route). 

 

 

 

On retrouve la maison, le chat (merci les voisins)... et un orage, suivi d'un double arc-en ciel :

 

On charge les photos dans l'ordi, et on se dit qu'il reste encore pas mal à voir en Italie... 

 

 

A propos de photos, on a dans la boite aux lettres l'avis de passage pour le retour de mon appareil :-((

 

 


Bilan

Le parcours

Nous avons effectué 5240 km (environ 3800 en Italie), en 32 jours. La durée était bonne, nous permettant de nous poser ou de faire de courtes étapes.

 

Le parcours a été adapté à la famille : sans les enfants, nous aurions passé moins de temps en bord de mer, et traversé l'Italie par l'intérieur (Toscane, Ombrie) à l'aller, pour visiter la zone de Assise, Pérouse et les Abruzzes.

 

Cela dit, tout le monde a profité de la plage et de la mer, et on ne peut de toute façon tout voir : il faut admettre que l'on laisse des visites de côté, et se dire que ce sera l'occasion d'un (plusieurs?) autre(s) voyage(s).

 

 

La période

Quitte à partir durant l'été, il vaut mieux (si possible) privilégier juillet, en particulier pour les accès aux plages.

 

Sinon, la meilleure période doit être mai-juin.

 

On pensait souffrir plus de la chaleur : tout le début du séjour, on a régulièrement eu des petites pluies qui ont rafraîchi l'athmosphère, sans nous perturber vraiment. On a eu un bel été (pas le cas en France, visiblement !), sans qu'il soit caniculaire.

 

 

Divers

On revient avec 2770 photos : heureusement qu'il manquait un appareil !!

 

Nous avons retrouvé la gentillesse des Italiens, au Sud comme au Nord. Pas sur la route (très peu de signes de remerciement quand on laisse passer quelqu'un), mais lors des contacts. Nous ne parlons pas italien (juste quelques mots de courtoisie), mais on arrive facilement à se comprendre, et les Italiens font l'effort (parlent anglais, parfois le français, ou parlent lentement l'italien, ou vont chercher quelqu'un). 

 

 

Les enfants ont grandi (16 et 14 ans), et on commence à avoir un peu d'expérience en CC : du coup, ils prennent des initiatives, tant pour la vie à bord que pour repérer un bivouac ou aller reconnaître à pied un itinéraire. C'est appréciable !

 

 

Bivouac: par rapport à 2009 (notre découverte du CC), nous avons beaucoup plus pratiqué le bivouac. Sans problème vis-à-vis des gens (jamais une remarque ou un regard de travers), par contre il est souvent difficile (plus qu'au Portugal) de trouver un endroit adapté : la recherche peut être plus longue.

 

Comme souvent dit dans les récits, il est intéressant d'utiliser les autoroutes en Italie : elles sont en bien meilleur état que les routes, pas très chères (environ 1€ / 10 km), et la plupart des aires proposent des aires de services propres et bien faites, très utiles quand on bivouaque.

 

 

Nous avions acheté des cartes Michelin "Régional" au 1/400 000 (centre : n° 563 et sud : n° 564). En plus du GPS, elles permettent d'avoir une vue d'ensemble. Cela dit, cette échelle n'est pas assez détaillée (en particulier quand le GPS est "surprenant"). Il existe des cartes au 1/200 000 (gamme "Local"), mais il en faut alors beaucoup pour un périple aussi long.

 

 

Remerciements :

Parmi les récits utilisés pour préparer ce séjour, un nous a été particulièrement utile, compte tenu de la similarité d'itinéraire (partie Sud-Est de l'Italie) et de ses informations. Je n'arrive plus à le trouver sur le net, son auteur m'a autorisé à le mettre ici.

 

Merci à Laurent, que l'on peut aussi contacter par mail à l'adresse indiquée dans le récit.

TB_Italie Ombrie Pouilles 2006.pdf
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