Lundi 18 juillet : Toulouse - Millau  203 km

Après une intense période de travail qui s'est achevée le dimanche, on part. Pas loin, mais on part !

On se pose dans une ferme FP que l'on connait et apprécie, on s'y fait resto le soir. Je pique du nez dans l'assiette...

La nuit, une bonne pluie baptise nos vacances : départ pluvieux, départ heureux?

Mardi 19 juillet : Millau - Grasse  423 km

On pensait aller plus loin, mais un bouchon sur l'autoroute entre Cannes et Nice (le mauvais temps pousse les vacanciers ... à faire des courses !) nous incite à nous arrêter plus tôt. On trouve la seule FP des Alpes Maritimes, avec difficultés (la légendaire précision des indications France Passion) : bien que coincée entre une rue et une route (en surplomb), la nuit sera calme.

On découvre une fuite au robinet de la cuisine : la tentative de réparation se solde par une aggravation de la situation : il faudra couper la pompe après chaque usage...

Un autre CC est là, les gens ont un magazine avec les coordonnées des concessionnaires, on prend celles du Adria local pour voir ça demain.

Mercredi 20 juillet : Grasse - Casalborsetti   773 km

Grosse journée, d'autant qu'elle sera ponctuée de 2 arrêts chez des concessionnaires. Le 1er à Nice : "il faut changer le robinet", "non je n'en ai pas", "si je le commande maintenant je l'aurai peut-être vendredi", "non je ne peux pas vous dépanner en en démontant un sur un CC en stock". Bref, camping-cariste de passage, si tu n'as besoin de rien, tu peux t'arrêter chez ce concessionnaire. Il est facile à trouver, il fait aussi Rapido...

On décide de filer en Italie, on trouvera bien un concessionnaire Adria sur place, et quitte à être scotché quelque part en attendant la pièce, autant l'être dans un endroit sympa. On appelle Adria France pour avoir le n° d'Adria Italie, on nous file un mauvais numéro (il manque un chiffre). Super.

On appelle notre Joker, qui nous trouve le bon numéro. L'importateur, hyper sympa, nous trouve très rapidement les coordonnées du concessionnaire le plus proche de Ravenne (Faenza), chez qui on passe en fin d'après midi. "Il faut changer le robinet", "oui j'en ai un", "eh oui, 139€ c'est cher", "oui, on peut monter un autre robinet", "oui, on peut le faire maintenant". 

1/4 d'heure plus tard, le robinet est changé, il est moins cher, plus pratique et mieux conçu.

Après cette escale à Faenza, on finit la route pour se poser (enfin!) à Casalborsetti, où nous étions déjà passés il y a 2 ans.

Aire ("asv") de Casalborsetti; 10€ les 24h (5 € si arrivée après 15h), départ avant 9h (ça, c'est rude !).

NB : C'était 8€ il y a 2 ans...

Jeudi 21 juillet : Casalborsetti  0 km

On apprend l'Italien. 1er mot : FARNIENTE . Plage, lecture, sieste, plage, etc...

Vendredi 22 juillet : Casalborsetti - Pesaro, via Ravenne  130 km

On commence par aller voir les mosaïques de Ravenne, que l'on avait manquées en 2009. Grossière erreur réparée, c'est sublime!

On suit le littoral, c'est d'abord très bétonné, avec quelques aires comme on ne les aime pas (CC entassés) puis superbe mais escarpé (pas de bivouac possible), et on arrive enfin à Pesaro. On va à l'aire (un parking), sur laquelle on rencontre des 54 en Rapido très gentils, qui connaissent bien le coin. Ils nous indiquent que le port est sympa, qui l'on peut y bivouaquer une ou deux nuits, puis le monsieur nous y guide avec son scooter.

Effectivement, on y passera une super nuit. Encore merci.

Le soir, après avoir piqué une tête, on se promène dans la vieille ville, très belle, on s'offre notre 1ère pizza, puis on revient par une "autre" Pesaro, moderne et touristique, coincée entre la mer et la vieille ville.

Bivouac sur le port de Pesaro : N 43° 55' 11"   E 12° 54' 20". Calme. Eau potable (fontaine).

Samedi 23 juillet : Pesaro - Roseto degli Abruzzi  260 km

On continue à longer l'Adriatique, en faisant un détour pour voir Ascoli Piceno, dont on a lu dans un récit que c'était beau : on confirme ;-)

Par contre l'aire est condamnée, on a du mal à se trouver un bivouac. On retourne en bord de mer, c'est un peu partout le même problème : il y a la nationale, la voie de chemin de fer, et la route littorale : les ponts sous la voie ferrée font en général moins de 2.5m :-(

Quand on en trouve un assez haut, on va voir sur la route littorale, mais la circulation y est souvent difficile, parfois interrompue (une fête, un marché, etc...). Bref, il n'est pas rare de devoir ré-emprunter le même pont, aller plus loin, et recommencer...

Finalement, on se trouve un bivouac tranquille, en bout de route, près de la plage. Il est un peu tard, on n'aura le temps que de tremper les pieds ce soir.

Dimanche 24 juillet : Roseto degli Abruzzi - Vasto 128 km

On commence la journée par une baignade. Puis le ciel se couvre, quelques gouttes tombent, avant un orage. La plage se vide, et les rues aussi (heureusement, car l'anarchie du stationnement nous bloquait). 

On suit le littoral, le soir même galère pour trouver un bivouac. On se pose entre 3 CC, en bord de plage. A peine le temps d'y aller qu'un autre orage arrive...

La nuit sera moyennement calme, avec pas mal de passage, et quelques coups de klaxon, peut-être destinés à souhaiter une bonne nuit aux camping-cars...

Lundi 25 juillet : Vasto - Vieste  179 km

On quitte sans regret cet emplacement, et on poursuit la descente. Bien que le temps soit gris, la partie nord du promontoire du Gargano (surnommé "l'éperon") est superbe.

On tente une aire un peu au nord de Vieste, qui finalement ne nous plait pas. On finit dans un camping, là-aussi en bord de plage.

Le soleil apparaît vers 16h, baignade, lessive, le soir promenade.

Camping Arizona, à la sortie sud de la ville, 31 € (électricité comprise). Calme, sanitaires très propres, aire de service.

Mardi 26 juillet : Vieste - Mattinata  83 km

Après avoir trouvé une place dans une petire rue, du côté des commerces, on part visiter la vieille ville de Vieste, magnifique, toute en ruelles et en escaliers.

On longe ensuite le littoral, très découpé : vitesse limitée, de facto. Malheureusement, le temps est variable.

Grâce à un récit (voir "remerciements", avec le bilan), on trouve une petire aire "artisanale", dans un champ d'oliviers (pas plantés pour les CC de plus de 7m...), qui surplombe une petite crique.

On y rencontre des français (17) qui ont trouvé l'aire grâce au même récit... Ils remontent du Talon, qu'ils ont trouvé superbe.On échange quelques bons plans.

Le store sert d'abord de parasol, puis de parapluie.

Parcheggio "Mare Azzuro", quelques km à l'Ouest de Mattinata, 15 €. Toilettes / douches (très artisanales, on n'y est pas allés), eau potable, pas de services.

Mercredi 27 juillet : Mattinata - Castel del Monte  83 km

Après une baignade, sous le soleil revenu, on part vers Castel del Monte, que j'avais découvert au travers de quelques récits.

En quittant Mattinata, des oliviers par centaines ... 

A partir de Manfredonia, l'environnement devient sale : pneus, matelas, vêtements, ordures diverses jonchent le bord de la route. Bienvenue en Italie du Sud?

Revenons au château : il est étonnant, beau et mérite vraiment une visite. En outre, il y a cet été une exposition "Chirico".

On dort sur le parking, situé environ 2 km plus bas que le chateau. Le prix inclut la navette (l'accès au chateau ne se fait pas en véhicule personnel).

Après la visite, on décide de re-descendre à pied. Dans la forêt, le chant des cigales est si fort qu'il fait presque mal aux tympans !!

Le soir, on dîne de pizzas achetées à côté du parking.

"Conseil de famille" pour la suite du parcours : on décide de tenter le tour du "Talon" (le Salento), on fera le point ce week-end en fonction de la foule.

Bivouac sur un bord du parking (herbe), 6 €. N 41° 04' 36"   E 16° 16' 30".

Les voisins (Italiens) ont l'électricité, on n'a pas demandé, n'en ayant pas besoin.

Jeudi 28 juillet : Castel del Monte - Lido Torreta  176 km

Jusqu'ici on roulait "mer à gauche", on décide de couper le haut du talon pour en faire le tour en tournant dans l'autre sens.

En quittant Castel del Monte, on met en route le convertisseur pour charger les 2 batteries des appareils photos. Du coup, plus d'appareil disponible... Erreur, car il y a partout de magnifique "burrons" (cabanes de berger en pierre sèche). Quand on se décide à déconnecter un chargeur, il est trop tard, on est sorti de la zone de ces cahutes. Dommage pour vous, nous il nous en reste le souvenir...

Un peu plus loin, on arrive à un pont, et voyons un panneau "limité à 2.5 T". Tentative de marche arrière, on bloque tout le monde, jusqu'à ce que l'on voie arriver dans l'autre sens (donc ayant pris le pont), un ... 19T !! On avait oublié que l'on était en Italie, avec une signalisation plutôt ... indicative. Du coup, on repart en avant, laissant sceptiques les voitures que l'on avait génées...

Chemin faisant, on longe Massafra, ville toute blanche faisant penser à des villes d'Afrique du Nord, du moins telles que j'en ai vu en photos. S'il n'avait pas fait si chaud, on aurait visité.

Enfin, on traverse Taranto (très belle aussi, mais impossible de s'y garer), où l'on retrouve la mer (Ionienne).

Après quelques kilomètres, les enfants voient quelques CC en bord de mer. On repère le chemin, et on les rejoint.

Baignade, puis on a droit à notre orage du soir, qui a le mérite d'annoncer un  rafraîchissement de l'atmosphère.

Bivouac : N 40° 19' 51"   E 17° 24' 08", superbe et calme.

En plus de la vue, on profitera aussi d'airs de jazz, venus d'on ne sait où.

Vendredi 29 juillet : Lido Torreta - Gallipoli   78 km

On longe la côte, en passant près de Nardo (où, pour les amateurs de sports mécaniques, se trouve un anneau de vitesse, rendu en particulier célèbre par une série de records battus par Coluche).

Un trait sombre tombe depuis un nuage vers la terre, il doit pleuvoir sacrément ; à bien y regarder, il s'agit d'une (mini) tornade !  On semble avoir le temps de passer, on ne traîne pas ...

On se pose sur un parking qui accepte les CC pour la nuit, lui aussi indiqué par le même récit (heureusement, car l'accès n'en est pas très aisé : sans incitation, on aurait rebroussé chemin); on est en bord de plage, avec de l'ombre, à quelques km au nord de Gallipoli.

Parking 'asv'  "Campo delle bandiere"; 15 € : en bord de plage.

Eau potable, possibilité de vidange aux toilettes (avec l'autorisation du gardien, mais le soir, discrètement), pas d'évacuation des eaux usées.

Samedi 30 juillet : standby

C'est le début du week-end qui marque l'arrivée du mois d'août. On décide de ne pas bouger aujourd'hui, on verra la tendance...

Plage, farniente, c'est bien aussi.

Pas trop de monde, finalement.

Dimanche 31 juillet : Gallipoli - Otranto   127 km

A 9h30, le parking est déjà à moitié rempli ! On part, pour tenter de faire le tour du Talon, on s'adaptera en repiquant dans les terres s'il y a trop de monde sur le littoral.

Premier arrêt à Gallipoli; on se parque sans problème (POI 'apv') après avoir hésité à entrer en ville (en fait le parking est sous les remparts, facilement accessible, et même avec des places au gabarit CC).

La ville est superbe, on commence par en faire le tour sur les remparts, puis par "se perdre" dans les ruelles. C'est magnifique.

On continue ensuite par la route littorale. Après une frayeur (du monde garé partout, on est à plusieurs reprises près de frotter avec le CC), ça se dégage, et on décide de rester sur le bord de mer. Après le point le plus au sud (juste de quoi passer sous le 40ème parallèle nord), la côte (est) devient déchirée, la route s'élève puis re-descend, la mer est à la fois bleue et limpide, c'est extra.

Pas beaucoup de kilomètres, mais à faible vitesse. Le soir, on se pose dans une agriturismo, un peu au nord d'Otrento, pour avoir un peu de confort et une piscine. Pas de bol pour les enfants, le temps de s'installer, on a notre "orage de 17h"...

On va ensuite se promener à pied, rejoindre la Baia dei Turchi.

Agriturismo (face au club med) : N 40° 10' 58"  E 18° 28' 09". 30€, aire de service, calme, piscine (bonnet obligatoire).